Le diagnostic du syndrome des antiphospholipides, également connu sous le nom de syndrome de Hughes, repose sur plusieurs critères cliniques et de laboratoire.
Les symptômes courants comprennent des caillots sanguins récurrents, des fausses couches à répétition et des complications vasculaires. Le médecin effectuera un examen physique approfondi et recueillera l'historique médical du patient.
Les tests sanguins sont essentiels pour confirmer le diagnostic. Les anticorps antiphospholipides, tels que les anticorps anticardiolipine et les anticoagulants lupiques, sont recherchés. Des tests de coagulation, tels que le temps de thromboplastine partielle activée (TTPA) et le temps de prothrombine (TP), peuvent également être effectués.
Il est important de noter que le diagnostic du syndrome des antiphospholipides doit être basé sur la présence d'anticorps antiphospholipides positifs à deux reprises, à au moins 12 semaines d'intervalle.
Si le diagnostic est confirmé, un suivi régulier avec un spécialiste est nécessaire pour gérer les complications potentielles et élaborer un plan de traitement approprié.