Le diabète insipide néphrogénique est diagnostiqué à l'aide de plusieurs tests et examens médicaux. Tout d'abord, le médecin effectuera une analyse approfondie des antécédents médicaux du patient, en prêtant une attention particulière aux symptômes tels que la soif excessive et la production d'urine abondante. Ensuite, des tests de laboratoire seront réalisés pour mesurer les niveaux d'hormone antidiurétique (ADH) dans le sang et l'urine.
Le test le plus couramment utilisé pour diagnostiquer le diabète insipide néphrogénique est le test de restriction hydrique. Pendant ce test, le patient est privé de liquides pendant une période donnée et les niveaux d'ADH et d'osmolalité de l'urine sont mesurés régulièrement. Si les niveaux d'ADH restent bas et que l'urine reste diluée malgré la restriction hydrique, cela indique un diabète insipide néphrogénique.
Des examens d'imagerie, tels que l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie (TDM), peuvent également être réalisés pour identifier d'éventuelles anomalies dans les reins ou l'hypophyse.
En résumé, le diagnostic du diabète insipide néphrogénique repose sur l'analyse des symptômes, les tests de laboratoire et les examens d'imagerie pour exclure d'autres causes possibles et confirmer le dysfonctionnement rénal.