diagnostic, il faut au moins deux des sept critères suivants
1 – Un apparenté de premier degré atteint (parent, frère, soeur ou enfant).
2 – Au moins 6 taches café au lait de diamètre supérieur à 1,5 cm après la puberté ou à 0,5 cm avant la puberté.
3 – La présence de lentigines axillaires ou inguinales.
4 – Au moins deux neurofibromes quel que soit leur type ou un neurofibrome plexiforme.
5 – Un gliome du nerf optique.
6 – Au moins deux nodules de Lisch (ou hamartomes iriens).
7 – Une lésion osseuse caractéristique (pseudarthrose, dysplasie du sphénoïde, ou amincissement du cortex des os longs).
Chez l’adulte, le diagnostic est habituellement assez facile à faire sur les manifestations cliniques. Il peut être plus difficile à établir chez l’enfant de moins de 5 ans qui peut n’avoir que des tâches café au lait. En effet, les neurofibromes apparaissent plus tard au moment de la pré-adolescence. Les nodules de Lisch ne sont retrouvés que chez 10% des enfants de moins de deux ans, alors qu’ils sont présents chez plus de 90% des adultes. Lorsque les manifestations cliniques sont encore peu nombreuses, les antécédents familiaux peuvent aider au diagnostic. Les radiographies des os longs peuvent aussi se révéler utiles car les anomalies osseuses sont présentes dès la naissance. Enfin, l’IRM permet dans un petit nombre de cas de mettre en évidence un gliome asymptomatique des voies optiques.
La confirmation du diagnostic par analyse génétique n’est pas utile. Les manifestations cliniques sont suffisantes pour porter le diagnostic. L’analyse génétique est actuellement indiquée dans trois situations :
1) le diagnostic précoce chez l’enfant présentant des manifestations incomplètes,
2) le diagnostic des formes atypiques,
3) lorsque l’on envisage un diagnostic prénatal ou un diagnostic préimplantatoire. Les anomalies génétiques possibles sont très nombreuses et difficiles à mettre en évidence.
Chacune des méthodes disponibles actuellement ne permet de détecter qu’un certain pourcentage d’anomalies, ce qui oblige les laboratoires à coupler plusieurs techniques pour accroître le taux de détection. Dans les cas isolés, où il s’agit chez le malade d’une mutation nouvelle (de novo), la seule solution est d’isoler la mutation. Cette recherche directe est rarement faite actuellement. Le taux de détection des mutations est d’un peu moins de 90%.
Dans les formes familiales où il y a au moins deux personnes atteintes, il est possible de réaliser une étude moléculaire indirecte.