L'ostéochondrite disséquante est diagnostiquée à l'aide d'un examen clinique approfondi et de diverses techniques d'imagerie médicale. Le médecin commencera par poser des questions sur les symptômes et les antécédents médicaux du patient. Ensuite, il effectuera un examen physique pour évaluer la mobilité, la douleur et l'enflure de l'articulation affectée.
Les techniques d'imagerie médicale telles que la radiographie, l'IRM (imagerie par résonance magnétique) et l'arthroscopie sont utilisées pour confirmer le diagnostic. La radiographie peut révéler des signes précoces d'ostéochondrite disséquante, tels que des fragments osseux détachés ou des zones d'ostéonécrose. L'IRM est particulièrement utile pour évaluer l'étendue des lésions et la stabilité de l'articulation. L'arthroscopie, une procédure chirurgicale mini-invasive, permet au médecin d'observer directement l'articulation et de prélever des échantillons de tissus pour une analyse plus approfondie.
En résumé, le diagnostic de l'ostéochondrite disséquante repose sur un examen clinique, des antécédents médicaux, des radiographies, une IRM et éventuellement une arthroscopie. Il est important de consulter un médecin spécialiste pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement approprié.