Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est diagnostiqué à l'aide d'une combinaison de critères cliniques, d'examens physiques et de tests de laboratoire. Tout d'abord, le médecin recueillera les antécédents médicaux complets de la patiente, en prêtant une attention particulière aux symptômes tels que des cycles menstruels irréguliers, une pilosité excessive et une prise de poids. Ensuite, un examen physique sera effectué pour rechercher des signes tels qu'une augmentation de la pilosité corporelle et des kystes dans les ovaires.
Le diagnostic du SOPK est confirmé par des tests de laboratoire, notamment des analyses sanguines pour mesurer les niveaux hormonaux tels que l'hormone folliculo-stimulante (FSH), l'hormone lutéinisante (LH) et les androgènes. Une échographie pelvienne peut également être réalisée pour visualiser les ovaires et détecter la présence de kystes.
Il est important de noter que le diagnostic du SOPK est basé sur l'évaluation globale des symptômes, des antécédents médicaux et des résultats des tests, car il n'existe pas de critères diagnostiques uniques. Il est donc essentiel de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement approprié.