Le déficit en facteur V, également connu sous le nom de parahémophilie, est un trouble de la coagulation sanguine héréditaire et rare. Il est causé par une déficience en facteur V, une protéine nécessaire à la formation de caillots sanguins.
L'histoire du déficit en facteur V remonte à la découverte de ce trouble en 1943 par le médecin américain Paul Owren. Il a identifié un groupe de patients présentant des symptômes similaires à ceux de l'hémophilie, mais dont les tests de coagulation étaient différents. Ces patients présentaient des saignements prolongés après une blessure ou une intervention chirurgicale, mais ils ne répondaient pas aux traitements conventionnels de l'hémophilie.
Au fil des années, des recherches approfondies ont été menées pour comprendre les mécanismes sous-jacents du déficit en facteur V. On a découvert que ce trouble était dû à des mutations génétiques qui affectent la production ou la fonction du facteur V. Les personnes atteintes de ce déficit peuvent présenter des symptômes légers à sévères, et le traitement consiste généralement à administrer des concentrés de facteur V pour prévenir les saignements excessifs.
Le déficit en facteur V reste un domaine de recherche actif, et de nouvelles avancées sont faites pour mieux comprendre et traiter cette condition rare.