Le syndrome de Turner peut être suspecté à la période prénatale à partir de signes échographiques ou dès la naissance chez un nouveau-né qui présente de nombreux signes évocateurs. Cependant, c’est dans l’enfance ou l’adolescence que le diagnostic est le plus souvent
posé. La petite taille de l’enfant ou l’absence de règles sont les principales circonstances
de découverte.
Suspecté cliniquement, le diagnostic de certitude repose sur « l’étude cytogénétique » ou
caryotype. Cette technique permet de déterminer le nombre exact de chromosomes et
leur structure. Dans 55% des cas, le chromosome X manque en entier (le caryotype s’écrit
45,X). Dans 20% des cas il s’agit d’une mosaïque (il existe des cellules 45,X et des cellules
normales 46,XX, ou encore des cellules présentant d’autres anomalies). Dans les 25% des
cas restants, les deux chromosomes X sont présents mais l’un des deux est altéré (présente
une délétion ou une autre anomalie).