A l’âge adulte, certaines personnes peuvent avoir une vie professionnelle normale.
Les personnes qui ont des troubles neurologiques, peuvent demander le statut de travailleur handicapé (RQTH : Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé). L’épilepsie, si elle n’est pas stabilisée, peut être incompatible avec les professions nécessitant un permis de conduire, un travail en hauteur, l’utilisation de machines dangereuses ou certains travaux à la chaîne. Un avis du neurologue est indispensable au préalable.
D’autres personnes, du fait d’un déficit trop important, ne pourront pas s’intégrer dans le monde du travail ordinaire. Certains exercent une activité professionnelle salariée dans un Etablissement Spécialisé d’Aide par le Travail (ESAT).
Pour les personnes qui ont un handicap sévère, une activité professionnelle ne peut pas être envisagée : elles peuvent alors être accueillies dans des foyers de vie ou des Centres d’Activité de Jour (CAJ) où elles participent à des activités physiques, artistiques et culturelles.
En France, dans chaque département, des services sont prévus pour l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés. D’autres prennent en charge l’adaptation des postes de travail en accord avec le médecin du travail. Ces adaptations sont réalisées par des ergonomes. L’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (AGEFIPH), pour le secteur privé, et le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP), pour le secteur public, sont des organismes spécialisés qui ont pour but d’aider les personnes handicapées et leurs employeurs à réussir leur insertion dans la vie professionnelle.